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Le suicide : le dernier tabou africain. Printable Version PRINTABLE VERSION
by Youths Ahead!, Cameroon Jun 15, 2008
Culture , Health   Opinions

  

Le suicide : le dernier tabou africain. [11] Tout dépend du niveau de religiosité des familles, dans celles qui sont chrétiennes on parle de malédiction et pour celles qui sont plus animistes, on parle de sorcellerie.
[12] De nombreux cas de suicides ont été signalés en 2007 au Cameroun concernant de jeunes homosexuels.
[13] « Le suicide accompagne les mouvements de la société. Il est en hausse lors des crises économiques, en baisse pendant les guerres. Il a crû avec le développement industriel du XIXe siècle, mais diminué avec l'expansion économique du XXe. » - Christian Baudelot and Roger Establet in Suicide, l’envers de notre monde, Le Seuil, Janvier 2006.
[14] « Le chômage tue : D'après les services de la sûreté nationale, l'esprit suicidaire est constaté plus parmi les personnes défavorisées. 63% des suicidés sont sans profession, 8% exercent une activité libérale et 6% sont des étudiants algériens. » - Samia Kaci (Midi Libre)
[15] « Il est judicieux de lever le voile sur deux nouvelles formes de suicide en Algérie auxquelles recourent les kamikazes et les harragas (ces candidats à l'émigration clandestine mettent leurs vies en péril en quête de cieux cléments. En 2007, 1.644 harragas ont été arrêtés par les gardes-côtes. Comparativement aux années précédentes, ce phénomène est en progression. En 2006, 750 jeunes ont été interceptés contre 327 en 2005.) – Samia Kaci (Midi Libre).
[16] Le mariage forcé chez les jeunes filles africaines est également une parfaite illustration de cette pression psychologique.
[17] On estime que le nombre de tentatives de suicides y est 5 à 10 fois plus élevé que le nombre de décès par suicide et ces tentatives entraînent souvent des hospitalisations et des traumatismes physiques, affectifs et mentaux même si on ne dispose pas de données fiables sur l’étendue du phénomène.
[18] Comparé à d’autres régions du monde on considère cet accroissement encore très bas, mais inquiétant dans le long terme.
[19] Comme l’ont fait remarqué certains spécialistes, c’est au cours de l'adolescence que les jeunes, qui subissent de nombreuses transformations physiques et psychologiques, expérimentent le doute et dans le même temps un sentiment de toute puissance.
[20] Certes, si l'on admet dans la crise suicidaire la présence d'un événement déclenchant (traumatisme, viol, rupture, deuil, déception amoureuse), celui-ci vient réveiller un mal-être antérieur plus profond qui s'est déjà exprimé dans un faisceau de manifestations préalables, comme autant de signes d'appel non repérés.
[21] Ainsi chez l'adolescent, la mort est rarement souhaitée.
[22] La nausée de vivre.
[23] Comme l’a ajouté le Dr Saraceno, « Il apparaît aussi que les comptes rendus dans les médias peuvent encourager le suicide par imitation et nous demandons instamment aux médias de faire preuve de la sensibilité voulue dans leur façon de traiter ces décès tragiques et souvent évitables. Les médias peuvent aussi jouer un rôle majeur pour réduire l’exclusion et la discrimination associées aux comportements suicidaires et aux troubles mentaux. »





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