TIGed

Switch headers Switch to TIGweb.org

Are you an TIG Member?
Click here to switch to TIGweb.org

HomeHomeExpress YourselfPanoramaDans Violence, Il n’y a Rien
Panorama
a TakingITGlobal online publication
Search



(Advanced Search)

Panorama Home
Issue Archive
Current Issue
Next Issue
Featured Writer
TIG Magazine
Writings
Opinion
Interview
Short Story
Poetry
Experiences
My Content
Edit
Submit
Guidelines
Dans Violence, Il n’y a Rien Printable Version PRINTABLE VERSION
by Yasmine Félix, Canada Sep 18, 2006
Peace & Conflict   Poetry

  

Dans Violence, Il n’y a Rien Dans violence, il y a viol et dans viol, trahison
Dans violence, il haine et dans haine, abus
Dans violence, il y a brute, et dans brute, collision
Dans violence, il y a mort et dans mort, il n’y a plus.

La violence a frappé, car elle ne sait pas parler
Et n’a su verbaliser, alors elle a agi.
En une arme à feu, le poing s’est transformé
Et tout ce qui existait a été détruit.

La violence s’est imposée, pour ainsi dominer
Pour pouvoir mieux régner et donc tout contrôler.
Son conseil est devenu dictature brusquement,
Et de simples paroles sont devenues commandements.

La violence intimide et s’en moque après
La violence terrorise ce qu’il y a de plus faible.
La violence décide que pour son propre intérêt
Sans jamais demander qui va panser les plaies.

Quand la violence commence, elle ne s’arrête plus
La violence est sanglante, sur son passage elle tue
La violence est Juda, qui baise, puis qui abat
Le rasoir destructeur qu’utilise Delila.

C’est par kalachnikovs qu’elle gère tous ses conflits
Elle vole, ment, tue, égorge et elle sème la terreur.
Tous les moyens sont bons pour gagner la partie
Elle aime les chantages, les moqueries et la peur.

Dans violence, il y a mal et dans mal, blessure
Dans violence, il y a coup et dans coup, meurtrissure.
Dans violence, il y a heurt, et dans heurt, est fracture
Dans violence, il y a sang et dans sang, flétrissure.

Lorsque la violence parle, ne lui répondez pas.
Si personne ne lui parle, peut-être qu’elle arrêtera?
Si la violence crie, bouchez-vous les oreilles.
Si nul ne lui réplique, elle pourrait faire pareil…

J’ai rêvé de tuer la violence qui m’entoure
J’ai voulu la détruire, de douleur j’en suis plein
Je voudrais en parler pour qu’ensemble un jour
On puisse vivre, en sécurité, le pardon et la paix.

Pour tuer la violence, il faut la dénoncer
Et ainsi mieux cerner, elle pourra arrêter
Il faut dès le jeune age, enseigner aux nations
Compromis, dialogue, apportent des solutions.

Pour tuer la violence, rancune, il faut taire
Il faut aussi accepter certaines imperfections
On doit se rendre compte que les hommes de la terre
Viennent y demeurer que pour quelques saisons.

Violence est vanité, car pourquoi être violent ?
Quand on peut se parler, quand on peut tout se dire
Violence est vanité, car pourquoi être méchant?
Car un simple acte violent peut tellement détruire.

Tandis que les animaux sont reconnus aux cris
Par bonheur, l’être humain peut avoir un langage
Il faut donc profiter de ce savoir très sage
De la sorte, la paix sera alors établie.

La violence ne possède ni couleur, ni âge
Pourtant au quotidien, elle opère des ravages
La parole et le geste sont ses simples langages
Qui détruisent des nations ou des petits villages.

La violence est l’amertume que l’on garde dans le cœur
La violence est le regard de dédain, de mépris
Tant son frère que sa sœur, la violence détruit
Pour un simple gain sordide qui n’a pas de valeur.

Les mots d'une culture de dialogue et paix
Pourraient bien un jour apporter la raison
À ces gens de tous lieux qui prennent des pistolets
Pour régler leurs problèmes et trouver solutions.

Est-ce qu’il est justifié que par cause d’un conflit
De faire mal à quelqu’un pour prévaloir ses droits ?
Pourtant malgré l’avancement des technologies
La violence règne, car l’homme veut toujours être roi.

La violence est macabre, la violence écrase
Elle détruit sur son passage, comme le feu qui embrase
Arrêtez la violence, s'il vous plaît, arrêtez!
Car, si elle continue, qu’est-ce qu’il va nous rester ?

La violence, nous concerne tous, comme citoyen
Elle n’est pas seulement l’affaire du voisin
Car le jour où on la vivra, de proche ou de loin
On blâmera ceux qui la voient, mais qui ne disent rien.

Prendre le temps de parler, prendre le temps de comprendre
Prendre le temps de désamorcer ce que peut être une bombe
Prendre le temps de se dire comment on se sent
Et aussi d’écouter l’autre, il faut prendre le temps.

Dans violence, il y a coup et dans coup, est malice
Dans violence, il y a deuil et dans deuil, chagrin
Dans violence, il y a vol et dans vol, injustice
Dans violence, il y a mort et dans mort, il n’y a rien.





 1     


Tags

You must be logged in to add tags.

Writer Profile
Yasmine Félix


This user has not written anything in his panorama profile yet.
Comments


C'est vraiment super!
Simon Gargonne | Oct 29th, 2006
Un rythme excellent, de bellescharge émotives. L'exercice est vraiment réussi : utiliser les mots comme un moyen de purger la violence des actes. Un beau talent littéraire! Merci :)



saindique Jean marc | Nov 27th, 2006
je trouve que la violence n'est pas seulement un jeu de mot mais aussi la force des mots.



:)
R Kahendi | Dec 1st, 2006
bravo, yasmine! your talent is unmatched.

You must be a TakingITGlobal member to post a comment. Sign up for free or login.