by Moungonga Luc Fernand Deliberthy
Published on: Nov 7, 2005
Topic:
Type: Opinions


Les pouvoirs d’Etats africains ne peuvent plus continuer de vivre comme auparavant, ils doivent agir en urgence. Malheureusement, ce qui les préoccupent, ce n’est point le sort des travailleurs, de la jeunesse, ni du peuples, mais l’étouffement des nombreux scandales qui ont plongés les pays africains dans la crise morale, culturelle et institutionnelle qui s’aggrave de jour en jour.

L’école est en ruine. La crise universitaire est béante avec des années académiques qui durent 12 (douze) mois, des échecs massifs des étudiants, la misère de la recherche scientifique et son inadéquation manifeste avec les problèmes nationaux.

Il y a longtemps que personne n’accorde plus de crédit à la formation en afrique. Les centres de recherche et institutions organisent séminaires sur séminaires à la recherche d’une formule pour la réforme de cette formation et du système academique.

Les pratiques de corruption, de fraude, de calomnie, l’impunité garantie au sommet pour les criminels politiques et économiques ont gangrené toute la société africaine et ont plongé notre continent dans une crise morale sans précédent. Les plus hautes sommités en matière d’instruction et d’éducation en afrique se révèlent de vulgaires fonctionnaires qui n’hésitent pas à vider les caisses de l’Etat pour des soi-disante reffection des anciens batiments pendant qu’ils traduisent en justice des responsables d’organisations d’étudiants qui luttent pour leurs droits.

Tout ce qui est vénérable comme la jeunesse est attaqué et piétiné par la morale fétide portée et développée par cette autocratie. Alors la morale présentée à la jeunesse et au peuple, c’est celle de la magouille, de l’individualisme, de la tricherie, de la trahison des intérêts du pays. Mais devant la faim qui tenaille pendant que des milliards sont volés dans l’impunité, les peuples s’insurgent.

La suppression de l’impunité de la fraude, des mensonges et calomnies envers les patriotes, les probes et les jeunes, la suppression de l’ignorance, de l’illettrisme et de l’inculturation sont devenues des exigences de combats quotidiens pour la jeunesse africaine.
L’éthique moderne dans sa détermination actuelle, à savoir que « la parole doit être donnée à ceux qui souffrent et se plaignent » s’applique dans de plus en plus de secteurs et guide les luttes populaires aujourd'hui sur le continent.

En Amérique par exemple, la situation est différente. Le Noir aspire désespérément à devenir un citoyen américain. Il dit : « Je suis ici depuis le début; j'ai fait ici tout le travail dans les premiers temps. Les Juifs, les Polonais, les Italiens, les Suédois et autres sont venus ici et ont tous les privilèges. Vous dites que certains Allemands sont des espions. Je ne serai jamais espion. Je n'ai personne pour qui espionner. Et pourtant vous m'excluez de l'armée et des droits de citoyenneté. »

Par contre la jeunesse africaine ne reclame que la substence sinon une meilleur formation pour prétendre dirriger dans l'espoir d'asseoir un véritable développement durable en Afrique.Pourquoi sommes nous obligés de s'expatriés pour esperer reussir un jour dans notre vie?Pourquoi le contaire ne se produirait-il pas? Nous devons nous battre pour installer un climat favorable à la formation de l'élite africaine, au même titre que la promotion de la rainaissance africaine.

Nous ne souhaitons pas jetter le discredit sur la formation donnée au Nord.Mais, nous demandons juste, que les jeunes africains aient leur propre infrastructure de formation. Les mots d'ordre de l'« annulation des dettes », de la « confiscation des grands domaines », etc., suffisent parfaitement pour nous conduire au combat en commun, et, sur la base de la lutte économique, mener un combat uni pour l'abolition de toute discrimination sociale,de l’impunité de la fraude, des mensonges et calomnies envers les patriotes, particulièrement envers la jeunesse.

Aussi je propose concrètement que,nous sommes pour le droit d'autoformation.S'il apparaissait chez les jeunes africains la revendication du droit d'autoformation( la formation des africains en afriques et par les africains eux-même), nous devrions la soutenir. Nous ne nous détournerons pas de notre chemin pour lancer ce mot d'ordre et nous ne dresserons pas une barrière qui n’est pas nécessaire entre nous et l'occident qui semble detenir le monopol de la connaissance.

Luc Fernand Rico
www.jvfgabon.org


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