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REFLEXION SUR LE PROCESSUS POLITIQUE AU CONGO-KINSHASA Printable Version PRINTABLE VERSION
by Yambwa, Nziya Jean-Pierre, United States May 13, 2005
Human Rights   Opinions
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REFLEXION SUR LE PROCESSUS POLITIQUE DE LA R D CONGO

La légende veut que la République Démocratique du Congo symbolise le ''continent noir'', portrait datant du temps des propensions exploratrices de l'Occident. Ce symbole, en tout cas, n'a pas fini de montrer toute sa profondeur. Le sachant si bien, Léopold II, a détruit, de ses propres mains, toutes les preuves thérapeutiques qui allaient aider ce pays et le monde occidental à avoir une conscience scrupuleuse...Il a fallu attendre un siècle pour que Adam Haschild (Le fantôme du Roi Léopold), vienne nous donner un brin de lumière sur les atrocités, les crimes contre l’humanité perpétrés par le pouvoir de Léopold II. Son fantôme plane toujours sur le pays.
La mort de Lumumba a du renforcer ce spectre de manière surnaturelle. Lumumba, qui visiblement pouvait maîtriser le fantôme a été huppé par ses forces négatives. Le règne de Mobutu n'a été que la consécration spirituelle du règne du fantôme sur le pays: unité de façade, destruction des infrastructures économiques, corruption des superstructures, main basse occidentale sur tous les arènes du pouvoir qui se voulait authentique et africaniste. Le régime Joseph Mobutu parti, il fut de manière fulgurante remplacée par un autre de la même envergure. Et la population obnubilée par le fantôme léopoldien n'a pas eu la présence d'esprit de chasser le diable pour le remplacer par un vrai ange! Les Zaïrois fatigués par la hantise politique ne se sont pas rendus compte que le vent qui soufflait n'était rien d’autre que le vent orchestré par le triumvirat Kabila, Kagamé et Kuguta. Ayant échoué de garder la cohésion du début et très vite, le triumvirat s’est désintégré. Et le Congo est devenu un champ de bataille pour les armées étrangères et un gibier pour les prédateurs.

Les forces de Kagamé auront montré au maître d’hier que l’étudiant a grandi et qu’il faut le respecter. Entre temps, le régime à Kinshasa se composera de personnes sans convictions politiques, sans charisme et sans morale. C’est l'institution de la formule 1+4 (Un président secondé par quatre vice-présidents), résultat de la tactique win-win de l’actuelle thèse de résolution des conflits.

Deux ans après la transition au Congo, la scène politique se redessine peu à peu. La scène régionale elle aussi se redessine.
Kinshasa qui, deux ans plutôt voulait à tout prix que les négociations de Sun City soient concluant rejettent aujourd’hui les acteurs intronisés de ces négociations et veut que ce processus s’achève. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là? Le Rwanda qui pendant dix ans accusait le hutu power d’être un groupe de génocidaires se voit maintenant proposer de parler avec les FDLR (Les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda)! Uganda, de son coté, malgré tous les soutiens dont a bénéficié le Bismarck africain, n'aura pas su mettre fin aux attaques de la LRA (Lord Résistance Army). Aucun de trois pays n'a pu changé ses ennemis internes en amis. Museveni a toujours son échine de LRA, doublée de l'équation Besigye! Kagamé a toujours son ennemi les interahamwe et les Impuzamungambi, doublé d'un ancien ami et président (Pasteur Bizimungu) devenu ennemi politique incarcéré. La formule Pretoria (Un président seconde par quatre Vice-présidents issus de l’opposition) pour le Congo est passé de l'inclusiveté politique à une inclusiveté dans la prédation des deniers politiques et se voit maintenant opposer le peuple comme ennemi. La question qui mérite d’être posée aujourd’hui est : que veut le peuple congolais en exigeant la tenue des élections presto et illico ? Les autres questions sur le Rwanda et l'Uganda seront examinées dans une autre réflexion.


LEGITIMITE DU POUVOIR

Les élections sont le moyen privilégié pour le peuple de dire sa souveraineté. Cela, le peuple congolais le comprend très bien. Les congolais savent que le pouvoir en place n’a aucune légitimité. Ni la présidence héritée, ni la Vice présidence désignée, ni le parlement arraché de Pretoria, ni le Sénat monté ni le Judiciaire monté de toutes pièces. Le peuple en criant haut et fort aux élections se veut retourner sa légitimité. Pretoria est le fruit des forces extérieures qui, en son temps était nécessaire pour réunifier les belligérants. Aujourd’hui, le peuple veut reprendre ses droits.

DECEPTION

Le cri au retour à la légitimité est basé sur une déception criante qu'a amenée la transition de l'Accord de Pretoria. Il n'y a eu aucune retombée économique, culturelle, sociale de l'accord de Pretoria. La misère du peuple s’est de plus en plus aggravée. L’armée n'a pas encore été unifiée. Les deniers de l'État ont été dilapidés par tous les acteurs qui voient dans leur accession au pouvoir une opportunité pour se sucrer. C’est ainsi que les budgets nationaux du temps de transition n’a mieux fait que de se consacrer à l'entretien de l'espace présidentiel! Les ministres se sont lancés dans des compétitions de corruption. La souveraineté du pays n'a pas été recouvrée. Le leadership tant espéré n'est pas à l'horizon. Le pays est pris en otage par les signataires de l'accord Global et Inclusif!





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Yambwa, Nziya Jean-Pierre


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