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Sur les traces de Moïse: Et Sinaï fut Printable Version PRINTABLE VERSION
by Christophe TOUGRI, France Dec 28, 2008
Culture   Short Stories

  

Sur les traces de Moïse: Et Sinaï fut Egypte, Alexandrie, le 21 décembre 2008, les étudiants de l’Université Senghor embarquent à bord de trois bus à destination de la péninsule triangulaire du Sinaï. Limitée au nord par la Méditerranée, à l’est par la bande de Gaza et par Israël, au sud-est et au sud-ouest par la mer Rouge, et à l’ouest par le canal de Suez. C’est là qu’ils ont choisi d’effectuer l’excursion intitulée « sur les traces de Moïse » organisée par l’Association des étudiants de ladite université. Après une traversée nocturne du désert d’Egypte ponctuée par des escales pour se dégourdir les jambes ou se désaltérer, la caravane arrive à Charm el Cheikh, station balnéaire où se pratique la pêche sous-marine aux environs de 15h heure locale.

Charm el Cheikh, une étape fantastique

Première étape du pèlerinage à Charm el Cheikh, les étudiants ont droit à une balade dans la ville et au déjeuner du jour. Ville d’Égypte et un important port de commerce et de tourisme à la pointe sud du désert du Sinaï, elle a accueilli d’importantes réunions de chef d’Etat en Egypte. L’occidentalisation parfaite de la ville a stupéfait les étudiants. Quelques uns se sont même offerts des tours en canoé sur la mer rouge à 50 LE. D’autres se sont contentés de photos de souvenirs ou de ballades pour découvrir au mieux les vestiges de cette ville. L’histoire nous apprend que depuis 1985, elle est une destination de villégiature très appréciée en particulier, des plongeurs sous-marins amateurs qui y trouvent une infrastructure accueillante et une mer dont la transparence est appréciée. 16h, la caravane embarque à destination de Dahab, où elle passera la nuit avant l’étape décisive.

Dahab où la ville de l’or

18h, les trois débarquent devant le « Dahab village Laguna ». Après le diner chacun s’est abonné dans sa chambre pour un repos bien mérité. Le lendemain, c’est le quartier libre. Entre jeux, bain de soleil, balade, show, piscine et natation dans les eaux douces du golf arabique, chacun en a eu pour son compte. Mais Dahab n’a pas été que cela. Sur la plage à quelques mètres de ceux qui se prélassent au bord de la piscine et de la mer, un groupe d’étudiant préparent spirituellement la dernière étape de l’excursion. En communion avec Dieu, ils prient, se confessent et rendent grâce à l’Eternel. Dahab a été le moment de toutes les émotions et de tous les suspens avant la montée sur le mont Sinaï.

Sur les traces de Moïse

Selon la Bible, le peuple hébreux, lors de sa fuite hors d’Égypte, erra durant quarante ans dans le Sinaï sous la direction de Moïse avant d’atteindre la Palestine. Le djebel Moussa, ou mont Moïse (2 228 m), est traditionnellement considéré comme étant le Sinaï où, selon l’Ancien Testament, Moïse reçut les dix commandements de Dieu. C’est avec cette idée que les étudiants sont arrivés au pied sur Sinaï pour suivre les traces de Moïse. Au départ, personne ne se doutait que l’ascension se passerait avec toutes les peines du monde. Le vent glacial qui soufflait sur les cimes du Sinaï guettait inéluctablement les pèlerins. 1h du matin le premier groupe franchit la porte du mont. Torche en main, vêtu de leurs vêtements les plus lourds, certains portant des écharpes voilant la tête, la bouche et le nez, ils marchent, lentement mais surement sur la montagne. Après 3h d’ascension, le premier groupe arrive au sommet du Mont Moïse. Durant toute la nuit, ils vont se battre corps et âme contre le terrible froid qui les y attendait.
A la descente même si certains regrettaient la montée, d’autre se félicitent d’avoir pu effectuer une telle ascension à la fois spirituelle et physique. La fatigue se lisait dans les yeux, dans les jambes….mais la foi a-t-elle triomphé ?
La visite du monastère Sainte-Catherine, datant du VIe siècle, qui abrite une communauté religieuse orthodoxe autonome et où fut découvert en 1844 le Codex sinaïticus, un manuscrit de la Bible datant du IVe siècle, n’a pas eu l’effet escompté du fait de la fatigue de la montée du Sinaï.

Christophe TOUGRI






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