|
Le marché de « rails de Nkoltang » ou 32 km à parcourir sur la nationale 1 par les riverains en quête d’aliments frais : l'agriculture l'une des solutions les plus concrètes pour sortir l'Afrique du sous-développemnet et d'intégrer l'auto suffisance alimentaire.
Le marché des rails de Nkoltang, se présente comme un véritable lieu de pèlerinage sur la nationale 1 où se rendent en masse pendant le week - end plusieurs riverains venant essentiellement de la capitale à la recherche de produits vivriers « frais » ainsi que de viande brousse variée. C'est devenu un phénomène de culture car les habitants non nantis trouvent des aliments à la bourse de toutes les couches sociales.
Situé à 32 Km de Libreville, le marché des rails de Nkoltang est un lieu très prisé par bon nombre de personnes parcourant cette distance dans leurs véhicules déboulant à toute pompe, sans se soucier de l’état de dégradation avancée de la voie publique, pour y accomplir leurs courses. Lors des diverses fêtes ou cérémonies de réjouissance, ce marché rural se présente comme le lieu de prédilection des habitants de Librevbille et des environs.
Dès 17h, la place du petit marché est bondée. Les vendeuses, exposant tubercules, tarots, feuilles de manioc, ignames, piments, fruits de toutes sorte, poisson fumé, viande de brousse, arachides, banane (douce, verte et mure), maïs, ananas, noix de palme , arrivent de toutes parts exténuées par la longue marche. Ainsi la culture de l'Agriculture est développée dans cette contrée, même si les autorités en place négligent ce secteur promoteur du Gabon et de l'Afrique en générale. Il sera judicieux qu'on intègre dans nos pays une véritable politique du développement de l'agriculture pour amortir les dépenses sur les importations des produits alimentaires surtout dans le cas d'espèce de l'Afrique qui importe presque tout.
Ces mamans, toutes cultivatrices et attachées au terroir, font de l’agriculture vivrière, mais tiennent également à vivre de leurs plantations. Évidemment, sur place, on est frappé par l’affluence considérable de gens véhiculés, convaincus de tout y trouver à bon marché. Ces derniers voient en ce lieu un paradis des produits vivriers.
« Le marché des rails de Koltang est depuis lors notre lieu de rencontre, nous venons ici tous les week-ends pour nous ravitailler. Ici, les prix sont réduits presque de moitié. Là où, à Libreville, le tas de bananes coûte 1000 francs CFA, nous payons 5 00 francs CFA » a confié M. Pambou, 40 ans, cadre gabonais vivant à Libreville et fier d’embarquer ses produits achetés dans son véhicule 4X4 Prado.
Non loin, de lui, se trouve un dépôt de vin de palme. « C’est du bon vin. Il n’y a pas match avec ce qui est en vogue dans les différents ronds points à Libreville » renchérit un autre, se voulant plutôt anonyme.
« Ici on retrouve une chaleur pure et naturelle qui nous rappelle des souvenirs de nos villages respectifs, c’est pourquoi nous nous retrouvons un bon nombre de fois avec des amis au marché des rails de Nkoltang » a indiqué Omer Gondo, gabonais, 53 ans.
« Je suis ici tous les Week-ends pour faire des grosses courses d’aubergine, d’oseille, de tubercules, d’ignames. Quel que soit ce que nous dépensons, c’est moins cher et ça vaut le coup pour la santé des enfants. Ces femmes ne vendent pas à côtés des pollutions comme à Mon-Bouët, à Nkembo, à la Peyrie et autres Lalala » lance sur un ton volontiers provocateur Komba Léa, la quarantaine.
Au même moment, la nuit tombe progressivement dans la contrée et siffle au loin un vieux train voyageur, rappelant que l’heure de fermeture du « Marché de rails » avait pratiquement sonné.
Par ailleurs, ici, les populations de plusieurs villages voisins, notamment « Ayeme », situé à 8 Km le long d’une voie partiellement accidentée et « La Plaine » à 5 Km des lieux sont les premières clientes du « Marché de rails ».
|
1
Tags
You must be logged in to add tags.
Writer Profile
MOMBO NZIENGUI
Je suis MOMBO NZIENGUI Rostano Eloge, un jeune poète en construction. Je crois à la lumière des idées constructives que la manière la plus subtile de lutter contre tous les travers sociaux est de combattre les maux par les mots .
Et la poésie avec toute sa dimension spirituelle et rationnelle est un Art noble, qui m'offre l'occasion d'exprimer mes rêves, de voir un monde uni par la force des idées et de jouir de ma liberté. J'ai adulé la poésie depuis mon jeune âge même si la matérialisation d'un texte conséquent tarde un peu mais par la grâce de Dieu j'arriverai.
Depuis que j'ai eu l'occasion d'être plus proche des réalités sociales par le canal du journalisme j'éprouve une peine de feu et un éclair de soleil quand je vois l'état dans lequel mon proche vit.
C'est pourquoi je veux l'aider en dénonçant ces injustices sociales.
De fait, il faut prôner un optimisme des idées et dans l'engagement à changer l'ordre des choses sous le lorgnon de la puissance divine. Voici en quelques mots l'image de mon infime personne.
|
Comments
You must be a TakingITGlobal member to post a comment. Sign up for free or login.
|
|